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Avec Hervé Guévellou, un temps de formation à la lecture de la Parole de Dieu

 

Quelque 25 animatrices et animateurs liturgiques de la Communauté Pastorale se sont trouvés à la basilique Notre-Dame de Bon Secours (Guingamp) mardi 9 mai, pour un temps de formation. Notre curé l’abbé Christian Le Meur, l’abbé Gladimir Museau et trois diacres étaient présents. L’intervenant était Hervé Le Guévellou, diacre, responsable diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle : tous ont apprécié sa pédagogie et la clarté de son propos.

L’objectif était centré sur la Parole de Dieu : comment améliorer les lectures de textes bibliques à la messe et dans les diverses célébrations telles que les funérailles et les mariages ? Le choix de la basilique comme lieu de formation était justifié par la nécessité de procéder à quelques exercices concrets, afin de voir quelles sont les pratiques à améliorer.

Cinq attitudes pastorales à adopter

Hervé Guévellou a insisté sur cinq attitudes pastorales à adopter. D’abord, l’observance d’une certaine neutralité : le lecteur est un « porte-parole » qui garde une certaine neutralité de ton, évitant d’imposer à l’assemblée sa propre compréhension des textes. Surtout : ne pas théâtraliser la lecture !

Ensuite, distinguer le texte proprement dit (extrait de la Bible) des lignes de présentation éventuelles. Ces lignes qui précèdent ou qui suivent sous forme de conclusion sont d’une autre nature que le texte biblique. Si on les lit, on peut regarder l’assemblée ; pendant la lecture des textes on garde plutôt les yeux sur le livre, car cette Parole ne vient pas de nous. Ceci étant dit sans en faire une obligation formelle !

Troisième point : la lecture est un exercice d’oralité, exigeant une bonne articulation, un rythme plutôt lent, un bon positionnement face au micro qu’il faut adapter à la bonne hauteur. Une lecture se prépare à l’avance (éviter de chercher des lecteurs et lectrices au dernier moment).

Quatrième attitude : la manière de se déplacer, de s’incliner devant l’autel (parfois en même temps que la personne qui précède ou qui suit). Il est conseillé d’adopter la trajectoire la plus pratique, sachant que toute la liturgie de la Parole (de la 1ère lecture à l’Évangile, puis  la Prière Universelle) se fait à l’ambon.

Enfin, le cinquième point est la matérialité des supports. L’ambon (spécialement dédié à la Parole) sera le seul pupitre mis en valeur par son décor et/ou un bouquet en harmonie avec l’autel. Les annonces en fin de célébration ne se font pas de l’ambon, mais d’un autre pupitre plus discret (celui de l’animation par exemple). Le lectionnaire (livre contenant les lectures des trois années liturgiques) a son importance et doit être porté avec respect.

Dialogue avec l’assistance

D’autres questions pratiques ont été soulevées par l’assistance, avec une insistance sur la Prière Universelle, dont les demandes doivent être courtes et précises, sans « discours » développé : en effet, on  prie pour des personnes et non pour des idées, des abstractions.

 

Nous pouvons conclure en nous réjouissant de la vitalité des équipes liturgiques, fussent-elles vieillissantes. Elles sont encouragées à s’ouvrir à d’autres personnes si possible. Un grand merci à celles et ceux qui s’y investissent de manière à rendre nos liturgies belles et priantes ! Merci également à Hervé Guévellou, dont les interventions sont toujours appréciées.

 

Jef Philippe

 

 

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